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Je vous offre à lire :

Neige des jours
Le fou qui semait le feu aux couleurs
Lumières de levées
Soif aux tempes
&
Rose des vents
(pour les enseignants : version intégrale de l'extrait paru dans JDI d'avril 2004)

 

Neige des jours

«Je me trouve dans la rue car je reviens d'acheter du pain, tout simplement. Le ciel se colore d'orangé. Bientôt le crépuscule. É côté de chez moi, Daria sort de chez elle. Sans le savoir, je le sais. Elle a une lourde tresse. Trois mèches de cheveux, à peine poivre et sel. Avant, durant de longues années, elle les serrait bien fort, les tordait, pour qu'ils ne se dénouent pas de la journée. Là, ils jouent, malgré eux, malgré elle. ãparpillés.
— Daria ! Arrête-toi, s'il te plaît...»

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Le fou qui semait le feu aux couleurs

«Blanc de titane, terre sienne naturel, noir de vigne, ocre jaune clair, ocre rouge, terre verte.
« La Méditerranée a une couleur comme les maquereaux, c'est à dire changeante, on ne sait pas toujours si c'est vert ou violet, on ne sait pas toujours si c'est bleu. »
Cette fois l'homme a choisi une composition décentrée et périphérique. Tout à fait inconscient, son choix est instinctif. Ni exercice, ni théorie, la vibration passionnée qui le soulève à cet instant est un état limite.»

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Lumières de levées

«Je me souviens de cette liberté que nous avions alors d’aller et venir… Nous avons longuement regardé une barque bleu cobalt, La girelle. Avant qu'un pêcheur n'en démarre le moteur, je sentais l'odeur du sel et celle désagréable de la rouille, elles saturaient l'air. Peu m’importait, déjà à cette époque, je respirais à fond comme si un pressentiment me poussait à emmagasiner des bouffées de vent.»

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Soif aux tempes

«Ses tempes battent brutalement. Clémence souffre. Mal de tête. Il pleut. Elle frissonne dans son grand tee-shirt et évite de regarder les gouttes exploser derrière la vitre. Leurs éclats fracassés rebondissent avec violence sur le bord peint en blanc. Dès qu'elle le peut, Clémence évite toute forme de fureur. Elle étreint doucement son épaule gauche de son bras droit. Son épaule droite de son bras gauche. Elle se presse contre elle-même. Pas uniquement pour extraire une chaleur qui la réchaufferait. Davantage comme on se pince en cherchant à savoir où est le rêve. Comme on se force à revenir d'un cauchemar. Et comme on attendrait cette étreinte d'une personne qui tiendrait très fort à nous.»

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Rose des vents

« «Les disparus nous envoient des clins d’œil à travers les vivants et les choses.»

D’abord j'étais posé sur le sol, Nylon coloré de rose et vert, plié et froissé, baguettes démontées mêlées aux herbes courbées. Courbées par un grand vent qui, en rafales, emportait les cris de joie des gens rassemblés sur l'esplanade. Ils étaient venus là tout exprès, communiants d'une même messe, chacun penché, sérieusement comme il se doit pour jouer, au-dessus de nous tous.»

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